La magie de l’affiche
Par Jacques Roux
Parler aujourd’hui, fin du premier quart du XXI° siècle, de « magie de l’affiche » paraît tout à fait stupide. Dès qu’on sort des chemins de campagne les panneaux d’affichage sont présents partout et sans même tenir compte de ce que nous nommons « l’affichage sauvage » ; affichettes collées sur les arbres, les poubelles, les poteaux électriques, les plus nombreuses à caractère politique et beaucoup pour annoncer quelque « soirée festive », un loto, une quelconque manifestation locale sans grand moyen. Saturation, plus que magie. Parfois, cela arrive, charme ou drôlerie : certaines pubs réussies, le plus souvent insipide banalité.
Mon propos ne vise que les affiches cinématographiques et renvoie à une autre époque, disons après la seconde guerre mondiale (on nous dit qu’elle attend une petite sœur) entre 1947 et la fin des années 60. Comme aurait pu le chanter Aznavour, c’est un temps que les moins d’un certain âge ne peuvent pas connaître. Ils ne savent pas ce qu’ils ont perdu, les pauvres. A titre de preuve la délicieuse affiche annonçant les non moins délicieuses « Vacances romaines » pendant lesquelles Audrey Hepburn fit perdre la tête à Grégory Peck… Puis au monde entier.
POUR EN SAVOIR PLUS CLIQUER SUR L’IMAGE