André Griffon
« Il y en a qui ne croient pas. Pour eux un arbre c’est qu’un arbre. C’est pas vrai. Un arbre c’est comme une bête. Ca vit vous comprenez. Et les châtaigniers c’est plus près d’une bête que n’importe quel arbre. Ca a des muscles un châtaignier…. Et puis aussi ça a un cœur qui ressemble à celui d’un homme… Il faut savoir tout ça. Il faut comprendre. » (L’herbe de soleil, 1978)
Cette phrase proférée par Edouard Cayrat, alors octogénaire, maire de sa commune, paysan à l’ancienne dans une de ces régions restées longtemps hors du temps, l’Ardèche dite « profonde » selon la formule de quelques esprits forts qui ne croient pourtant pas si bien dire, puisqu’elle va, cette région, chercher au plus lointain de notre histoire les fondements mêmes de notre pensée, notre imaginaire, notre langage, cette phrase de visionnaire porte néanmoins la signature d’un autre : André Griffon.
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