Évoquer Saint-Vérand sans montrer des noyers, ce serait passer à côté d’un des paysages les plus caractéristiques du village en cette première moitié du XXIe siècle. Ce paysage il est nécessaire…et urgent de le donner à voir. Autrefois, ce petit coin de Dauphiné portait le joli nom de « Saint-Vérand des pommiers ». Il serait difficile de confirmer cette appellation aujourd’hui même si, des pommiers, il s’en trouve un peu partout, cultivés ou sauvages. Contemplons donc tant qu’il est temps, tant que ce temps est « nôtre », nos noyers, nos beaux champs de noyers, que la concurrence mondiale, que les variations du goût, que l’évolution de la vie paysanne condamnent peut-être à très court terme.
Jacques Roux