Approche biographique
(en italique : données fournies par la famille)
1926 (20 mai) Naissance à Izeron 38 (de Auguste Mante et Germaine Picot)
1948 Marié le 18 septembre à Izeron avec Odile MONDET née le 01/04/1923 (décédée le 14/02/2009). Elle est enterrée à Rovon
1948 Jeune marié, il rejoint la Tunisie où il enseigne sur l’île de Djerba.
1949, 1953, 1955 Naissance des trois garçons (Serge Bernard, Thierry)
1955/56 Retour de Tunisie (1955 d’après l’article du DL du 22 février 2009)
1955/56 De retour en France la famille s’installe à La Sône (« pour 12 ans » selon l’article du DL déjà cité. Le départ étant annoncé en 1967, selon la mémoire familiale, on peut penser « année scolaire » ou « année civile »).
1959 Naissance de sa fille : Guylène, référencée comme contributeur dans « Patois et vie en Dauphiné », page 400.
Armand Mante est Directeur d’école et président du sou des écoles
1965 Candidat à la mairie de La Sône sur une liste rassemblant des responsables associatifs, des laïcs. Etiquette PSU ?
1967 Départ de La Sône
1968 Année d’enseignement en Algérie. (D’après l’article du Dl il est parti « deux années » en Algérie. Deux années scolaires ?)
1969 ? Il rejoint le corps des professeurs et enseigne à Moirans, Belfort, Baurepaire (cf. article DL déjà cité)
1971 Installation à Saint-Vérand.
1971 Rédaction de l’Essai sur Beckett. Travail universitaire : Licence de Lettres Modernes, le travail sur Beckett était son mémoire. Il n’a a été jusqu’à présent été trouvé trace d’aucune publication.
1977 Il enseigne au Lycée de Saint-Marcellin, là-même où il fut élève, adolescent. Il s’engage au sein de l’Amicale Laïque de St Marcellin dont il devient président.
Il appartient à la troupe de théâtre des « Tréteaux de la Cumane » (créée par Serge Cerantola en 1967) : il aurait participé à la mise en scène de « La Cantatrice chauve » de Ionesco. Amour du théâtre qu’il conserve jusqu’à la fin de sa vie avec les Amis Patoisants.
1982 Publication de « Patois et Vie en Dauphiné Le Parler rural d’Izeron », auto édition. Cet ouvrage est sans doute la transcription d’une thèse d’Université dirigée par Gaston Tuaillon, qui signe d’ailleurs la préface.
1983 Départ à la retraite.
1995 Publication de « Le temps s’élève », édité aux PUG (Grenoble) Biographie fragmentaire : il s’agit de ses souvenirs d’enfance et d’adolescence.
2000-2009 Il semblerait qu’Armand Mante ait séjourné assez régulièrement, sinon en continu, à Sète pendant ces années-là. Restent de cette période des témoignages indirects, accessibles sur Internet, rappelant qu’il appartint à l’association « Club poésie et Chansons Georges Brassens ». Il semble, mais nous n’avons aucun document le prouvant, qu’il en fut président quelques années. Il a publié et déclamé sur scène des textes (on en trouve trace en cherchant un peu sur Internet) et, selon l’article de Mme Petitmangin pour Midi Libre, participa à de nombreuses activités, certaines en relation avec le milieu scolaire, et manifestations. Sa présence (épisodique ?) en Isère n’en est pas moins avérée ainsi que le prouve la conférence évoquée ci-après.
2001 (2 février) Conférence sur Georges Brassens donnée à Saint-Marcellin (article du DL et du Mémorial de l’Isère du 9 février)
2001 Publication d’un recueil de poèmes : « Rien que des Oasis », Nouvelle Pléiade (Paris) 4ème de couverture signée par Vital Heurtebise alors président de la Société des poètes français. (Il est signalé à plusieurs reprises y compris dans l’article du DL du 22 février 2009 que cet ouvrage a reçu le Prix René-Guy Cadou en 2001. Information jusqu’ici non confirmée : le « Prix René-Guy Cadou », baptisé en son temps : « le Goncourt de la poésie », a cessé d’être attribué en 1961. Le prix attribué à Armand Mante est signalé en page de garde du « Chant des sources » comme situé à « Grenoble », ce qui nous éloigne du berceau originaire du prix. Il pourrait s’agir de l’initiative d’un groupe d’amateurs de poésie grenoblois, dont Cadou saurait été le modèle. Rappelons que Cadou était instituteur et qu’il est réputé avoir été « de gauche ». Il a même été revendiqué comme un des siens par le PCF. Faut-il imaginer un club d’enseignants isérois eux-mêmes sensibles aux idées « de gauche » et, par ces deux items, proches de Armand Mante ? (Toute information sur ce sujet est la bienvenue).
2006 Publication de « Le chant des sources », signalé parfois, y compris dans l’article du DL déjà cité, comme s’intitulant « Le champ des sources ». Editions Alzieu, Le Fontanil-Cornillon, Isère.
2009 (le 14 février) Décès de son épouse, enterrée à Rovon (38).
2009 Publication concomitante de « Montchardon » (l’article du DL qui en rend compte est daté du 22 février),
2013 (4 juin) Décès à Saint-Vérand (38). Enterré à Rovon (38) près de son épouse
Il aurait été (selon son fils Thierry)
- membre du PSU
- ami de Louis Mermaz, maire de Vienne (38) à cette époque. Ministre et ami de Mitterrand
- ami de Jean Poperen. Ministre de Mitterrand, proche de l’aile gauche du PS et du PSU, ancien membre du PCF.
Journaliste l’ayant interviewé à Sète (toujours en activité) :
Petitmangin Diane
870 avenue Albert Einstein, 34000 Montpellier
L’article est paru dans l’édition du 14 mai 2001 du Midi Libre.
Les informations familiales ont été fournies par Thierry Mante (fils), avec la caution de ses frères Serge et Bernard ainsi que par Mme Guylène Herenger (sa fille) et par Madame Edith Borel (sa sœur).
Les nombreuses références extraites de l’article du Dauphiné Libéré du 22 février 2009 se justifient par cette raison : les dates et autres informations précises ont manifestement été fournies par M. Mante lui-même.
L’article de Mme Petitmangin relève d’une autre approche : l’auteur de l’article a manifestement noté des informations qu’elle redistribue ensuite en fonction des exigences rédactionnelles, c’est-à-dire de façon plus allusive et moins précise dans le détail. Lorsqu’elle cite M. Mante, les phrases sont en italique et plus que des indications biographiques (sauf pour la période de l’adolescence) elles expriment ses sentiments et ses pensées.