Par : Coudreau–Reymond Malia, Dumas Margot, Duquy-Nicoud Elisa
Les lecteurs du Mas du Barret savent que ses curiosités sont multiples. D’une certaine façon, avec le temps, il faut bien admettre qu’au-delà de sa dénomination, qui vaut acte de naissance et hommage (Le Mas du Barret de Saint-Vérand entrera ainsi dans l’Histoire !), toute sa philosophie se trouve dans son sous-titre « Mémoire et prospective ». Inutile de chercher plus loin la diversité quelque peu impertinente des sujets abordés, certains d’un sérieux à faire frémir, d’autres aussi légers qu’un souffle ou un sourire, tous nourris de souvenirs, tous teintés du même espoir : apporter quelque chose qui enrichisse notre présent et nous accompagne dans notre devenir. Plus on sait, et mieux l’on sait, plus fort on est. Il se trouve que trois étudiantes travaillant sur « la mémoire » ont pensé que cette thématique pourrait trouver place sur notre site. Parmi elles, Elisa, une collaboratrice occasionnelle qui a déjà fourni au Mas plusieurs dessins appréciés. Leur contribution commune, pour différente qu’elle soit de nos précédentes publications, relève pourtant de la même logique : donner à connaître, donner à comprendre, divertir.
NOTES DE L’ÉDITEUR
L’image d’ouverture est extraite d’une publication de l’Université de Montréal https://nouvelles.umontreal.ca/article/2020/10/07/decouverte-d-un-acteur-cle-de-la-memoire/
La courbe de l’oubli d’Ebbinghaus illustre graphiquement le processus par lequel l’homme oublie de ce qu’il apprend au fil du temps et en l’absence de rappels réguliers. Les expériences de ce psychologue allemand, menées au cours des années 1880, ont révélé que la perte de mémoire se manifeste dès les premières minutes suivant l’apprentissage initial. La courbe de l’oubli met en évidence la diminution exponentielle de la rétention de l’information avec le temps. Ebbinghaus a alors suggéré que la révision de l’information apprise à des intervalles réguliers et définis, permet de l’ancrer dans la mémoire à long terme.
L’écart type est une mesure statistique qui quantifie la dispersion des valeurs autour de la moyenne dans un ensemble de données. Un écart type plus élevé indique une dispersion plus importante des valeurs par rapport à la moyenne, tandis qu’un écart type plus bas suggère une dispersion moindre. Supposons que deux élèves possèdent la même moyenne générale : Elève A : 13/20 + 14/20 + 15/20 → moyenne générale = 14/20, Elève B : 2/20 + 20/20 + 20/20 → moyenne générale = 14/20. Les notes de l’élève A sont toutes très proches de la moyenne, l’écart type est faible. En revanche, les notes de l’élève B sont réparties sur une plage plus large autour de la moyenne, l’écart type est élevé.